Deux rêves sur le monde et l’Église

Je vous laisse ici deux rêves, qui ne sont pas vraiment des visions imaginatives soudaines, mais plutôt des représentations qui se sont formées de plus en plus nettement avec les années. Le but est avant tout de susciter une réflexion et non d’annoncer des choses certaines.

J’ai fait un rêve.

Une sorte de mafia très puissante m’avait fait prisonnier. J’étais dans une salle avec des ordinateurs et des écrans. Nous étions visiblement dans une base spatiale, peut-être sur la Lune. On voyait la terre, et des dispositifs de commandes en tout genre.

On me dit que de nombreuses bombes nucléaires étaient prêtes à être tirées pour anéantir notre planète. On me fit savoir que cela pouvait encore être évité si je reniais ma foi en Jésus-Christ vrai Dieu et vrai homme, venu nous rencontrer chacun pour faire Alliance avec nous.

Je ne savais pas trop si c’était une supercherie. Je répondis simplement que notre Dieu d’Amour était suffisamment puissant pour les empêcher d’anéantir l’humanité, et que l’Alliance avec Lui était la seule garantie pour avoir la vie éternelle.

On chercha alors à me manipuler pour me faire croire que je n’aimais pas les gens puisque j’étais prêt à faire tuer l’humanité entière pour affirmer une vérité au sujet de mon Dieu. Qu’est-ce qu’une parole à dire ou un papier à signer contre le fait de sauver la planète ?

Je leur répondis que Jésus-Christ était capable d’arrêter leurs bombes, et que rien n’arriverait à moins qu’Il ne le permette pour une raison que Lui seul connaît. Dans tous les cas, mieux vaut s’abandonner à Lui qui est notre seul Sauveur, et notre seul véritable amour.

Je les vis appuyer sur des boutons et taper sur des claviers. Puis la Terre explosa, dans une immense déflagration, qui fit même un peu trembler la base spatiale.

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Car le Soir approche et déjà le Jour baisse

Vision prémonitoire

Je vous laisse cette vision, déposée en moi de manière diffuse et progressive, jusqu’à prendre une forme suffisamment claire pour tenter de l’esquisser dans les lignes suivantes.

C’est un mouvement éblouissant d’amour aux multiples couleurs.

Ce sont sept planètes dans l’univers, si éloignés qu’il semble impossible qu’elles puissent communiquer. Et pourtant, ses habitants ont une même origine : ils descendent tous d’Adam et Ève. C’est un mystère, impossible aux hommes et aux anges, mais possible à Dieu.

Ce sont sept Séraphins qui manifestent sept facettes de l’Amour de Dieu, tel un Bel Arc-en-Ciel.

Ce sont vingt-huit Chérubins et cent soixante-huit Trônes qui expriment toutes les beautés d’un Amour en Communautés de Personnes.

Ce sont des milliers, des millions et des milliards de Dominations, de Vertus et de Puissances qui répandent l’Amour de Dieu à travers le Cosmos dans une multitude de facettes pour atteindre les milliards de galaxie, une par Puissance, toutes différentes les unes des autres.

Et dans chaque galaxie, des millions de Principautés, des milliards d’Archanges et des millions de milliards d’Anges sont à l’œuvre pour préparer ou accompagner la croissance et la vie des hommes et des femmes venues des sept planètes de l’Arc-en-Ciel pour habiter tous les astres de l’univers.

Les sept couleurs de l’Amour sont : Communion, Rayonnement, Foi, Écologie (Oykos), Harmonie, Sagesse et Communication. (Note : L’intuition de ces sept couleurs de l’amour sont présentes au sein de la spiritualité des Focolari.)

J’entendis une rébellion. Certains voulaient cumuler en eux toutes les couleurs. Ils voulaient être Dieu, Image de toute chose, au lieu d’être une image de Dieu au milieu des autres choses.

L’harmonie des relations fut brisée. La confusion, la haine et la mort entrèrent dans le monde. L’image de Dieu fut voilée. Et la tristesse et la dépression devint l’horizon.

Les renégats furent un Séraphin, celui de la Communion, trois Chérubins, un du Rayonnement, un de la Communication et un de l’Écologie (Oykos), une dizaine de Trônes, et beaucoup d’autres des autres chœurs angéliques. Et des hommes et des femmes se laissèrent séduire.

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Prophétie des 70 semaines

À partir des prophéties des 70 semaines de Daniel au chapitre 9, nous tâchons d’interpréter le temps que nous vivons. Sans présumer d’une durée précise pour les évènements annoncées, nous cherchons à comprendre le sens d’une arrivée d’un roi messie, comme pourrait l’être le grand monarque que l’on retrouve dans de nombreuses prophéties.

Daniel 9

22 Il m’instruisit, me parlant en ces termes : « Daniel, je suis sorti maintenant pour ouvrir ton intelligence.

23 Dès le début de ta supplication, une parole a surgi, et je suis venu te l’annoncer, car toi, tu es aimé de Dieu. Comprends la parole et cherche à comprendre l’apparition.

24 Soixante-dix semaines ont été fixées à ton peuple et à ta ville sainte, pour faire cesser la perversité et mettre un terme au péché, pour expier la faute et amener la justice éternelle, pour accomplir vision et prophétie, et consacrer le Saint des saints.

25 Sache et comprends ! Depuis l’instant où fut donné l’ordre de rebâtir Jérusalem jusqu’à l’avènement d’un messie, un chef, il y aura sept semaines. Pendant soixante-deux semaines, on rebâtira les places et les remparts, mais ce sera dans la détresse des temps.

26 Et après les soixante-deux semaines, un messie sera supprimé. Le peuple d’un chef à venir détruira la ville et le Lieu saint. Puis, dans un déferlement, sa fin viendra. Jusqu’à la fin de la guerre, les dévastations décidées auront lieu.

27 Durant une semaine, ce chef renforcera l’alliance avec une multitude ; pendant la moitié de la semaine, il fera cesser le sacrifice et l’offrande, et sur une aile du Temple il y aura l’Abomination de la désolation, jusqu’à ce que l’extermination décidée fonde sur l’auteur de cette désolation. »

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Le signe de Jonas

« Encore quarante jours, et Ninive sera détruite ! » annonce le prophète Jonas dans la lecture d’aujourd’hui. Alors que nous sommes à quarante jours de Pâques, et que tant de signes nous montrent que notre monde va de mal en pis, comment ne pas prendre cette annonce pour nous et au pied de la lettre ? Comment ne pas voir que nous sommes dans un Carême de la dernière chance ?

Alors, comme les habitants de Ninive déchirant leurs vêtements, il nous faut déchirer nos cœurs. Oui, nous avons péché contre le Seigneur. Nous n’avons pas voulu qu’il règne sur nous. Nous nous sommes arrangés avec nos petits compromis. Nous avons réduit le mystère à nos propres vues. Nous n’avons pas écouté. Nous ne sommes pas vraiment entrés dans l’Alliance avec l’Éternel. Nous avons prétendu gérer nos vies à notre mesure sans vouloir être dérangés.

Le mal est insidieux et nous ronge. Tous. Aucune de nos bonnes œuvres ou bonnes intentions ne tient devant le Seigneur.

« Encore quarante jours, et Ninive sera détruite ! »

Alors, puisque aujourd’hui tout peut basculer soit dans un chemin de mort si Dieu laisse le monde aller à sa perte, soit dans un chemin de vie si Dieu reprend en main notre destinée, il faut que monte de nos cœurs une prière constante.

Oui, Seigneur, nous voulons que tu règnes sur nous !

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L’homme providentiel

Nous attendons tous un homme providentiel, car nous attendons Jésus, le Seigneur des seigneurs, le Sauveur, Dieu fait chair. Mais il ne faut pas oublier que nous sommes tous appelés à être des christs dans le Christ, des hommes providentiels dans l’Homme providentiel. À chacun de l’être pour la part du Royaume qu’il est appelé à servir. Pour sa famille, pour ses amis, pour son travail, pour les personnes et communautés qu’il rencontre. Et à chacun d’accepter que les autres personnes que le Seigneur nous envoie soient des hommes providentiels pour soi. Nous le sommes tous, car Jésus vient habiter en nous, car l’Esprit-Saint nous est donné.

La France plus que les autres est marquée par cette quête, car il lui a été prophétisé tout au long de son histoire un homme providentiel ou grand monarque, parfois appelé Henri V de la Croix (cf. Marie-Julie Jahenny). Il serait comme Jean-Baptiste préparant le venue du messie, comme Élie qui doit revenir à la fin des temps, comme saint Louis le roi chrétien par excellence. Il sera l’instrument de la Vierge Marie pour instaurer le Règne de l’amour de Jésus. Cette figure eschatologique a fait couler beaucoup d’encres.

Pour notre part, nous pensons que cette figure ne sera pas un roi temporel, mais un apôtre des derniers temps. Ces apôtres seront manifestés par des miracles et des signes venant de Dieu témoignant de leur mission divine. Ils permettront au surnaturel de faire irruption dans le monde : l’Esprit-Saint et les anges agiront par eux avec puissance. Ils seront les témoins du mystère de l’Amour de Dieu, de l’Alliance avec l’Éternel. Ils seront les enfants privilégiés de la Vierge Marie pour écraser la tête du Dragon. Leur mission laisse d’ailleurs toute la place à d’éventuels rois temporels qui trouveront par eux leur légitimité et qui éviteront par là de sombrer dans les écueils inhérents à tout pouvoir.

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Seul l’amour nous sauvera

Bientôt nous serons en Carême, dans le chemin du désert qui nous mène jusqu’à la Terre Promise. Alors que nous naviguons en eaux troubles, il est bon de nous replacer devant notre seule espérance : l’amour de Dieu qui s’est manifesté en Jésus-Christ. C’est là l’unique planche de salut. Un monde qui vit loin de ce mystère ne peut inévitablement que tomber en déchéance et ne bientôt plus avoir d’autre secours à espérer que de revenir vers cette source vive et inépuisable qui peut nous renouveler au-delà de tout échec. C’est le mystère du Sacré-Cœur de Jésus qui nous aime ardemment. C’est le mystère de la Pâques où Dieu nous refait de l’intérieur, où Jésus par sa Passion et sa Résurrection nous sort de nos ténèbres et nous redonne vie et liberté.

C’est un chemin à prendre. Réfléchir à ce qu’est un chemin ecclésial ne devrait nous conduire qu’à cela : Comment mieux vivre ensemble le mystère pascal ? C’est dans ce questionnement que doit se faire tout dialogue dans l’Église.

L’amour est vertical et horizontal, comme les deux bras de la Croix. L’amour est union à Dieu qui est la source immense de toute vie et de tout amour. Et l’amour est présence à nos frères en humanité où l’amour de Dieu vient se manifester jusque dans les moindres détails. L’amour est aussi communion avec le monde céleste des anges et des saints. L’amour nous accompagne partout ; l’amour est pour chaque instant de nos vies.

L’amour est centripète et centrifuge. Il va vers l’intérieur dans l’union, et vers l’extérieur dans la fécondité. Il est intensif et extensif. Il est communion et rayonnement. Il est unité et communication. Chacun doit trouver ses propres lieux d’amour qui se vivent dans l’union, sans entrer dans la confusion avec les autres foyers d’amour : avec eux, il faut communiquer pour être dans la communion, mais non pas faire disparaître l’altérité.

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Corona Christi

La couronne du Christ nous est manifestée dans le coronavirus :

Vous l’aurez compris, nous sommes inquiets de la situation actuelle et des prochains mois à venir. Sans présumer de dates ou de savoir l’avenir, nous présentons dans la vidéo ci-dessus ce que nous percevons aujourd’hui de ce que nous vivons.

Nous ne sommes visiblement pas les seuls à poser ce constat alarmant qui demande une vraie réponse chrétienne : https://fr.aleteia.org/2022/01/14/la-crise-gronde-le-temps-et-le-lieu-de-leglise/. Et pour ceux qui ne voient pas encore le problème de la gestion actuelle de la crise sanitaire, nous vous encourageons à écouter le Conseil scientifique indépendant (https://reinfocovid.fr/live/, https://reinfocovid.fr/articles_video/syntheses-des-live-du-csi/). Par exemple, pour les vaccins, la vidéo suivante : https://crowdbunker.com/v/owbXaUnP (au moins jusqu’à la minute 52′). Et nous les invitons à écouter le débat contradictoire : https://reinfocovid.fr/, https://www.francesoir.fr/, https://lepointcritique.fr/.

Nous vous encourageons à la prière pour les prochains mois, en particulier l’adoration eucharistique, le chapelet et la dévotion aux saints anges. Pour ces derniers, il s’agit surtout dans les temps où nous sommes de prier saint Michel, saint Raphaël et son ange gardien. Et il s’agit par le chapelet de se confier à Marie, et aussi à Joseph.

Nous suggérons donc les neuvaines suivantes pour arriver jusqu’au renouveau que nous attendons :

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Vers la présidence

(mis à jour le 29 mars 2022)

L’année 2022 sera a priori marquée par des élections présidentielles. C’est un sujet sensible en France, qui réveille de nombreuses passions. S’y mêle l’espérance de grands changements, la déception que finalement rien ne change, les débats qui passionnent mais aussi divisent, le désintérêt et le dégoût de cette mise en scène médiatique, et beaucoup d’autres choses. Il s’y rejoue inconsciemment le rêve d’un sauveur qui parle à l’âme de la France, la quête de cet homme messianique que de nombreuses prophéties lui ont prédit (cf. le thème du grand monarque). C’est une manière dévoyée de vivre cette attente, mais c’en est quand même le signe.

Nous voudrions donner ici notre idée sur ce qu’il faut attendre de cette élection, et la méthode pour bien la vivre. Cela ne se veut qu’une petite bafouille sans grandes prétentions.

Dans un premier temps, et plutôt que de chercher tête baissée quel candidat nous plaît le plus et de nous retrouver à comparer leurs défauts et qualités et à nous y perdre sans plus arriver à penser, il convient d’établir les critères de notre choix. Quelles sont les principales qualités que doit posséder le prochain candidat ? Il faut lister les points qui nous semblent capitaux, les ordonner par ordre de priorité, puis seulement ensuite regarder dans quelle mesure l’un ou l’autre candidat répond à ces critères. Il ne faut pas attendre un candidat parfait, mais quelqu’un qui remplit le plus grand nombre des points principaux.

Dans un deuxième temps, après cet exercice scolaire censé affiner notre sens de la politique, nous nous demanderons à qui nous pouvons faire confiance pour avoir un avis éclairé sur la question. Dans un choix aussi complexe que celui-là, la réponse est parfois non pas de la résoudre par nous-mêmes, car nous sommes pour la plupart incompétents, mais de nous demander qui a un jugement suffisamment éclairé pour que nous puissions lui faire confiance et suivre son avis. Nous sommes beaucoup plus compétents pour les choses locales, à notre échelle ou qui correspondent à notre métier ; l’échellon d’un pays est trop grand pour ceux qui n’ont pas eu le temps et le loisir de passer des milliers d’heures à étudier les tenants et aboutissants, et à bien connaître les personnes et les rouages.

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L’heure de Marie

La Vierge de Guadalupe

En ce jour où nous fêtons l’Immaculée Conception, portons nos regards émerveillés vers celle qui est notre Mère et notre Reine. Celle-ci a dit au petit vietnamien Marcel Van que son Règne s’établirait en ce monde après le Règne de l’Amour de Jésus. Cela se fera grâce aux petits apôtres de l’amour, avec un rôle particulier pour la France… Bien sûr, le Règne de Marie ne remplacera pas le Règne de l’Amour de Jésus, il n’en sera que le désenveloppement : les deux seront ensemble un seul et même Règne.

Jésus habite en Marie, en son sein. Jésus a son trône sur et dans la Vierge Marie. Aller à Marie, c’est aller à Jésus. Et Marie nous enseigne à accueillir Jésus comme elle l’a accueilli, et à faire aussi de nos âmes et de nos corps un trône pour l’Enfant-Dieu, même si cela se fait différemment à notre mesure. C’est le signe de la Vierge qui enfante, en Apocalypse 12. Cet enfantement passe par l’Eucharistie où nous recevons Jésus-Hostie.

C’est pourquoi l’on peut dire que le Règne de l’Amour de Jésus est d’abord un Règne eucharistique. Il s’agit d’aller à Jésus-Hostie, et là nous y allons avec Marie. Tout se fait avec Marie, par Marie, pour Marie, comme le décrit saint Louis-Marie Grignon de Montfort dans son ouvrage remarquable Le secret de Marie.

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L’Église peut-elle changer le monde ?

« Je ne prie pas pour que tu les retires du monde,
mais pour que tu les gardes du Mauvais. » Jn 17, 15

Le rapport entre l’Église et le monde a toujours été complexe. Aujourd’hui, nous pourrions nous demander d’ailleurs s’il n’y pas une confusion entre ce que l’on appelle le monde et la société mondialiste. De fait, on entend des personnes qui disent de ceux qui cherchent des chemins alternatifs à côté de la société moderne financière, technique et consumériste qu’ils quittent le monde, comme nous le dirions d’un religieux. Or le monde est tout autant dans ces sociétés alternatives et souvent très locales que dans la société internationalisée. De fait, ces personnes continuent à se mettre en couple, à avoir des enfants, à travailler d’une manière ou d’une autre pour subvenir à leurs besoins, à s’intéresser aux dynamiques de leur lieux de vie dans leurs dimensions sociales, environnementales et même économiques (dans le sens restauré de gestion d’une maison), etc. À ce propos, on entend chez ces personnes un intérêt de plus en plus croissant pour la spiritualité et même le fait religieux qui suscite déjà, nous l’avons constaté, des conversions et des baptêmes, qui ne sont peut-être que les prémices d’un grand renouveau pour l’Église.

Et dans le sens inverse, le société mondialiste semble être chez certains le symbole et la réalité du monde déchu livré au diable. Et les chemins de compromission de l’Église avec lui semblent alors nous conduire dans l’abîme, comme le montre d’ailleurs très nettement la baisse de la pratique et des vocations.

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