Au nom de l’écologie

Dans son livre Le monde d’après, Philippe de Villiers déplore que les élites internationales aient utilisé la crise du Covid, rendue inévitable du fait de la mondialisation, pour accroître leur pouvoir dans un plan mûri de longue date. Et il affirme que l’étape d’après pour ces barons modernes, qu’il appelle les khmers verts, est d’utiliser la même rhétorique et les mêmes moyens au nom de l’écologie. Le pass sanitaire devenant un pass vert… Sauver la planète nécessitant tous les sacrifices.

La crise du Covid passera. Aujourd’hui, nous sommes dedans, et cela semble sans fin. L’année s’annonce difficile, car la division s’installe ; et la privation de liberté guette ceux qui ne veulent pas obéir béatement aux injonctions d’une élite aux intentions douteuses. Cependant, le virus peut bien disparaître, dès maintenant ou peut-être après un ou deux derniers soubresauts. Certains diront que cela vient de la vaccination. D’autres que le virus suit simplement le cours de son existence, et que la nature est bien faite. D’autres encore que la guérison est venue d’en-haut : des anges et de Dieu. La grande faucheuse faisant ensuite son œuvre, certains ouvriront peut-être les yeux quant à la réalité de ces étranges injections.

Toujours est-il que la crise du Covid restera un précédent, qui nous rattrapera dans quelques années à l’occasion du sauvetage savamment orchestré de Mère Nature. Je suis pourtant écologiste. Mais pas de cette écologie-là. Pas d’une écologie faite de finance, de techno-science et de plan mondialiste. La nature nous apprend que si on la laisse faire, en travaillant simplement à maintenir des écosystèmes locaux équilibrés, elle sait se réguler et éviter la prolifération des mauvaises herbes ou des rongeurs et nuisibles de toutes sortes. Il en va de même en politique : à trop agir, brimer, intervenir, on risque fort de faire pire.

Ne nous laissons donc pas intimider par ceux qui veulent nous brimer au nom de la santé, ou pour sauver la planète. Cherchons, avec responsabilité, l’autonomie et le bon développement de nos petites initiatives locales. Et avançons en refusant de nous soumettre à ceux qui s’auto-proclament comme nos nouveaux dictateurs. Ce n’est pas d’eux que viendra le salut.

Le grand drame qui empêche la nature de bien se porter, c’est que nous nous sommes éloignés de Dieu. Il n’y aura pas de renouveau écologique sans un retour à Jésus-Christ qui est Dieu venu dans la matière. Ce n’est que là qu’une force venue d’en-haut donnera naissance à une civilisation plus vertueuse et permettra un meilleur équilibre au monde naturel qui attend douloureusement la venue de l’Esprit. Le monde crie dans la douleur d’un enfantement, celui des fils et filles de Dieu.

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