Car le Soir approche et déjà le Jour baisse

Vision prémonitoire

Je vous laisse cette vision, déposée en moi de manière diffuse et progressive, jusqu’à prendre une forme suffisamment claire pour tenter de l’esquisser dans les lignes suivantes.

C’est un mouvement éblouissant d’amour aux multiples couleurs.

Ce sont sept planètes dans l’univers, si éloignés qu’il semble impossible qu’elles puissent communiquer. Et pourtant, ses habitants ont une même origine : ils descendent tous d’Adam et Ève. C’est un mystère, impossible aux hommes et aux anges, mais possible à Dieu.

Ce sont sept Séraphins qui manifestent sept facettes de l’Amour de Dieu, tel un Bel Arc-en-Ciel.

Ce sont vingt-huit Chérubins et cent soixante-huit Trônes qui expriment toutes les beautés d’un Amour en Communautés de Personnes.

Ce sont des milliers, des millions et des milliards de Dominations, de Vertus et de Puissances qui répandent l’Amour de Dieu à travers le Cosmos dans une multitude de facettes pour atteindre les milliards de galaxie, une par Puissance, toutes différentes les unes des autres.

Et dans chaque galaxie, des millions de Principautés, des milliards d’Archanges et des millions de milliards d’Anges sont à l’œuvre pour préparer ou accompagner la croissance et la vie des hommes et des femmes venues des sept planètes de l’Arc-en-Ciel pour habiter tous les astres de l’univers.

Les sept couleurs de l’Amour sont : Communion, Rayonnement, Foi, Écologie (Oykos), Harmonie, Sagesse et Communication. (Note : L’intuition de ces sept couleurs de l’amour sont présentes au sein de la spiritualité des Focolari.)

J’entendis une rébellion. Certains voulaient cumuler en eux toutes les couleurs. Ils voulaient être Dieu, Image de toute chose, au lieu d’être une image de Dieu au milieu des autres choses.

L’harmonie des relations fut brisée. La confusion, la haine et la mort entrèrent dans le monde. L’image de Dieu fut voilée. Et la tristesse et la dépression devint l’horizon.

Les renégats furent un Séraphin, celui de la Communion, trois Chérubins, un du Rayonnement, un de la Communication et un de l’Écologie (Oykos), une dizaine de Trônes, et beaucoup d’autres des autres chœurs angéliques. Et des hommes et des femmes se laissèrent séduire.

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L’Église peut-elle changer le monde ?

« Je ne prie pas pour que tu les retires du monde,
mais pour que tu les gardes du Mauvais. » Jn 17, 15

Le rapport entre l’Église et le monde a toujours été complexe. Aujourd’hui, nous pourrions nous demander d’ailleurs s’il n’y pas une confusion entre ce que l’on appelle le monde et la société mondialiste. De fait, on entend des personnes qui disent de ceux qui cherchent des chemins alternatifs à côté de la société moderne financière, technique et consumériste qu’ils quittent le monde, comme nous le dirions d’un religieux. Or le monde est tout autant dans ces sociétés alternatives et souvent très locales que dans la société internationalisée. De fait, ces personnes continuent à se mettre en couple, à avoir des enfants, à travailler d’une manière ou d’une autre pour subvenir à leurs besoins, à s’intéresser aux dynamiques de leur lieux de vie dans leurs dimensions sociales, environnementales et même économiques (dans le sens restauré de gestion d’une maison), etc. À ce propos, on entend chez ces personnes un intérêt de plus en plus croissant pour la spiritualité et même le fait religieux qui suscite déjà, nous l’avons constaté, des conversions et des baptêmes, qui ne sont peut-être que les prémices d’un grand renouveau pour l’Église.

Et dans le sens inverse, le société mondialiste semble être chez certains le symbole et la réalité du monde déchu livré au diable. Et les chemins de compromission de l’Église avec lui semblent alors nous conduire dans l’abîme, comme le montre d’ailleurs très nettement la baisse de la pratique et des vocations.

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Des contes pour le Troisième Millénaire

Saint_Jean_à_Pathmos
Saint Jean l’évangéliste à l’île de Patmos

« Je vis un autre ange puissant, qui descendait du ciel, enveloppé d’une nuée ; au-dessus de sa tête était l’arc-en-ciel, et son visage était comme le soleil, et ses pieds comme des colonnes de feu. Il tenait dans sa main un petit livre ouvert. Il posa son pied droit sur la mer, et son pied gauche sur la terre ; et il cria d’une voix forte, comme rugit un lion. Quand il cria, les sept tonnerres firent entendre leurs voix. Et quand les sept tonnerres eurent fait entendre leurs voix, j’allais écrire ; et j’entendis du ciel une voix qui disait : Scelle ce qu’ont dit les sept tonnerres, et ne l’écris pas. Et l’ange, que je voyais debout sur la mer et sur la terre, leva sa main droite vers le ciel, et jura par celui qui vit aux siècles des siècles, qui a créé le ciel et les choses qui y sont, la terre et les choses qui y sont, et la mer et les choses qui y sont, qu’il n’y aurait plus de temps, mais qu’aux jours de la voix du septième ange, quand il sonnerait de la trompette, le mystère de Dieu s’accomplirait, comme il l’a annoncé à ses serviteurs, les prophètes. » Livre de l’Apocalypse 10,1-7

Que sera le Troisième Millénaire ? De quoi sera-t-il fait ? Quel sera son mystère, sa vie, ses joies et ses peines ? Qui oserait répondre à de telles questions ? Des perspectives angoissantes habitent le monde d’aujourd’hui, qu’elles soient sanitaires, écologiques, sociales, géopolitiques ou spirituelles. Mais y aura-t-il des vérités profondes sur le monde, sur Dieu, sur les anges et sur l’homme qui nous auraient échappées et que l’on découvrira un jour ? Y aura-t-il des évènements capables de faire voler en éclat nos propres conceptions, ce qui fonde notre civilisation, et de nous mener vers des jours plus heureux, ou tout au moins différents, plus sombres ou plus merveilleux ? Ou faut-il simplement répéter toujours la même chose, chacun selon sa sensibilité et son éducation, en espérant que le camp du bien finira par l’emporter dans un combat qui semble ne jamais finir, et comme si nos idées étaient finalement celles de Dieu ?

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Mais où est le Ciel ?

Pour certains chrétiens, partir pour le Ciel, à la suite de Jésus et de Marie, c’est partir pour un lieu lointain, inaccessible, où la matière, si elle existe encore, ou si on la retrouve un jour, est toute spirituelle. Tellement spirituelle qu’elle semble avoir presque disparu. Et tout ce que l’on fera là-haut sera de louer et d’adorer le Seigneur, à genoux devant lui ; le reste étant désormais d’un autre temps.

Sans vouloir offusquer personne, si ce n’est les démons et autres ennemis de Dieu, cette conception est toute emprunte de manichéisme et autres spiritualités cathares. En réalité, le Ciel est plein de matière, de cette matière que l’on connaît. Le Ciel se situe dans notre ciel, dans notre cosmos, dans notre univers. Et si celui-ci paraît si grand, c’est justement que l’on aura le Ciel pour visiter le ciel. Le lieu physique où se situe le Ciel, c’est notre univers. Dieu n’a pas mis de la matière en dehors de la matière. Dieu ne nous a pas mis dans cet univers pour nous mener ensuite dans un autre. Certes, au Ciel, nous sommes dans la contemplation de l’essence divine et des espèces angéliques. Mais cette plongée dans le monde d’en haut ne nous fait pas quitter le monde physique que nous habitons. Là, la spiritualité s’y déploie dans la matière de mille manières pour la faire resplendir de la gloire de Dieu. Quand après la résurrection finale tous les morts auront retrouvé leur corps, ce qui sera vécu dans les profondeurs de l’âme se manifestera dans toute la matière du cosmos. L’humanité habitera le cosmos tout entier et, avec l’aide des anges et de Dieu, le rendra resplendissant des merveilles de la spiritualité.

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