Ô vous douces montagnes
Qui culminez là-haut
Au repos des héros
Après longues campagnes.
Ô doux bruit de la nuit
Où se lève l’aurore
Ô ma joie quel trésor
Ces sommets inouïs.
La montée fatigante
Vers des cimes rutilantes
Laisse l’âme en émoi.
Mais un petit chamois
Au pelage gracieux
Dans ces cieux délicieux
Répand un joyeux air
Au creux du divin lieu
Où les austères pierres
S’embrasent de mille feux.